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Pour la toute première fois au Dôme, les fans de Georges Lucas ont pu se réunir pour célébrer cette date maintenant incontournable de la saga mythique. Ouverte au grand public de 14h à 22h, la journée se plaçait sous le signe de l’initiation, la découverte, mais aussi et surtout la création participative :
« IL S’AGIT DE MATÉRIALISER CRÉER, REPRODUIRE ET TESTER LES OBJETS MYTHIQUES DE LA SAGA. » François Millet, manager du Living Lab.
les prototypes
« on met les mains dans le cambouis »
Dans un premier temps, visiteurs, fans et curieux, costumés ou non puisque de nombreux accessoires de la saga étaient mis à disposition sur place, ont pu non seulement assister, mais aussi participer au montage et à l’installation des nombreux prototypes proposés, pour ensuite les voir en action dans un second temps, pendant la soirée. Et pour s’approprier l’univers de Star Wars, les Makers du Fab Lab ont certes utilisé des découpeuses numériques et des imprimantes 3D, mais aussi et surtout beaucoup d’huile de coude, d’imagination et de système D.
« ON MET LES MAINS DANS LE CAMBOUIS. LA CULTURE POP NOURRIT L’IMAGINAIRE DES SCIENTIFIQUES ET DES CRÉATEURS AU POINT DE CRÉER UN DIALOGUE ENTRE FICTION ET INNOVATION. » François Millet
conception de
boîtes holographiques
Selon le même principe que le « Pepper’s Ghost », une illusion d’optique utilisée en prestidigitation depuis le 19ème siècle, Maître Stéphane s’est fait guide à la conception de boîtes holographiques.
« C’EST VRAIMENT UNE ASTUCE DE CLOCHARD » Stéphane Lebrun
C’est ainsi que sous la patiente supervision d’Obi-Wan Kenobi en simple visite sur les lieux, jeunes rebelles et apprentis ont été invités à entrer dans la robe d’un véritable Maître Jedi en s’armant de sabres laser à LEDs, le temps d’une petite scène filmée sur smartphone. Ensuite, chacun a pu s’atteler à l’assemblage minutieux d’une mystérieuse petite boîte de carton noir, avec laquelle les apprentis ont pu, en y plaçant leur smartphone, transposer par effet de miroir leur petit film dans une galaxie très, très lointaine.
aidez-moi obi-wan kenobi,
vous êtes mon seul espoir
Une autre scène mythique et incontournable de la saga Star Wars est celle de l’appel au secours de la Princesse Leia retransmis par R2D2 sous forme d’hologramme à Obi-Wan Kenobi.
Pour revivre ce moment historique et ainsi devenir des Jedis, l’installation des Grands Maîtres Yann et Gael proposait aux novices de se costumer pour être ensuite « hologrammisés » via un appareil photo relié à un ordinateur, et l’utilisation de shaders pour détourer un fond vert. Ensuite, après avoir numériquement appliqué un effet lumineux sur les accessoires peints en rouge par Max le Padawan, permettant ainsi de répliquer à l’écran des sabres-laser, un filtre imitant la retransmission holographique instable du petit R2D2 était enfin superposé à l’écran. Ambiance culte garantie, même si un Stormtrooper aura tout de même tenté de voler la vedette aux rebelles.
use
the force !
Avec l’engouement suscité par les mini « Pepper’s Ghosts », il aurait été dommage de manquer l’occasion de réaliser une illusion à plus grand échelle.
C’est pourquoi le Chevalier Sylvain s’est associé aux Chevaliers Geoffroy et Quentin pour concrétiser une entreprise audacieuse : prendre le contrôle de l’Etoile Noire. Le Chevalier Sylvain s’est ainsi chargé de la fabrication d’un « Pepper’s Ghost » géant, dans lequel a été intégré un video projecteur. À l’aide de plans réalisés sur informatique, les éléments de la boîte ont ensuite été découpés à l’aide d’une fraiseuse numérique, pour être enfin assemblés et peints le jour-même par les apprentis et maîtres de passage sur les lieux.
« SI TU NE SAIS PAS QUOI FAIRE, PRENDS LE SÈCHE-CHEVEUX ET SÈCHE LES PLANCHES ! NON, ÇA C’EST UN BLASTER… » Sylvain Garnavault
Et quoi de plus symbolique que d’utiliser ce cube holographique géant pour projeter sur grand écran l’attaque de l’Etoile Noire, et d’inviter les novices à la défendre ? C’est avec beaucoup d’ingéniosité, un peu de HTML, de javascript et un contrôleur de mouvements « Leap Motion » que Geoffroy et Quentin ont permis aux apprentis Sith de se familiariser avec le côté obscur de la Force et d’un simple mouvement de la main et pression du poing, défendre l’Etoile Noire des attaques de X-Wings, matérialisés à l’intérieur même du Pepper’s Ghost par les maquettes réalisées au Fab’ Lab.
modelisation
« pew pew pew ! »
Reproduction de la célèbre scène de la bataille de Yavin, o un chasseur X-Wing parvient à se faufiler dans l’une des tranchées à la surface de l’Etoile Noire et y larguer une bombe, ce prototype prend pour cadre un sillon entièrement modélisé à l’aide de matériaux recyclés et de l’huile de coude du Grand Maître François, et ses Padawans Robin et Maude.
« C’EST VRAIMENT DE LA GROSSE BIDOUILLE ! »
Les plus fins observateurs qui auront sans doute remarqué l’ajout sauvage d’un mini-Dôme à la surface de l’Etoile Noire pourront recevoir leur bon point geek sur simple demande.
l’etoile de la mort
pinata et la cantina
Pour les Hutts gourmand(e)s, Virginie avait créé une Piñata en forme d’Etoile Noire en papier-mâché.
« ÇA NE RESSEMBLE À RIEN ! »
De son côté, la Cantina proposait de la cervelle de Wookie et de la panse de Rancor Farci que l’on espère pouvoir déguster une nouvelle fois lors de la prochaine édition.
Le mini-bar quant à lui permettait aux rebelles de composer des cocktails inspirés de leurs héros et méchants favoris. L’histoire ne dit pas ce qu’aura choisi la silhouette casquée de noir qui surveillait l’évènement, mais on l’imagine très bien laisser libre court au côté obscur en s’essayant aux superbes bornes d’arcade disponibles pour les joueurs.
Le mot de la fin
que la force reste avec toi !
  • C’EST PARCE QUE « MAY THE FOURTH »
    est né de l’esprit des fans comme célébration non- officielle de la saga culte, qu’il paraissait important de faire de l’évènement, pour la première fois dans la région caennaise, une journée profondément ancrée dans la culture participative.
  • UN UNIVERS AUSSI RICHE
    que celui de Star Wars est une mine d’idées qu’il faut non seulement partager, mais aussi rendre accessible pour que chacun puisse s’y épanouir, et ainsi, l’enrichir et l’émuler dans le réel.
  • PARI TENU, ET A N’EN PAS DOUTER
    le succès rencontré par la mouture 2017 fera du prochain May The Fourth un évènement porteur de nouvelles innovations.
« L’IMPORTANT CE SOIR C’EST DE S’AMUSER COLLECTIVEMENT ! » François Millet
Organisé par